Quelques Haïkus pour fêter le printemps et surtout le faire venir

 

Humble violette

Tapie dans l'herbe

Fausse timide au parfum enivrant

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Tels des instruments harmonieux

Les oiseaux se répondent

Sans fin

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Narcisse des poètes

A collerette blanche

Muse divine

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Vent de folie

Dans la nuit sombre et froide

Puis la rosée du matin

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Cerisiers en fleurs

Tu as un grand coeur

Pour tes jolies fleurs

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Toi mon bel amant

Sens-tu la bonne odeur

Du printemps ?

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Narcisse au coeur d'or

Orgueilleuse incarnation

De la beauté

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Chants d'oiseaux

Dans les arbres en éveil

Vent léger parfumé

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La petite fleur bleue

Au jardin

S'éveille au coeur de Mai

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Le soleil brille

A travers la pluie

Mille diamants sur le pré

 

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Je vous souhaite de Joyeuses Pâques,

que la joie et le bonheur règnent sur vous et votre famille

Un panier de bisous chocolatés 

  

 

 

 

 

 

 

Longs regards

 

Devant le monde qui court et crie à pleine voix

Devant les tourbillons, les voitures, la foule,

J'aime à voir l'air rêveur et détaché à la fois

Qu'ont les chiens pensifs couchés en boule.

  

 

Dans la banalité des bruyants carrefours

Ils gardent, recueillis, le calme de leur pose

Et nous regardent vivre en nous hâtant toujours,

Avec de longs regards qui disent bien des choses.

  

 

Vous vivez votre vie avec sérénité

Sans flatter l'étranger et sans trahir le maître

Vous êtes dévouement, douceur et loyauté

Amis, compagnons qui nous jugez peut-être !

 

 

Que pensez-vous des hommes, vous les chiens

Que pensez-vous de ceux qui désertent leurs tâches

Vous les amis des mauvais jours, vous les gardiens

Que pensez-vous des fous ? Que pensez-vous des lâches ?

 

 

Vous êtes là, songeurs sur le bord du chemin

Et j'ai senti parfois, en caressant votre tête

Combien serait plus grand le pauvre coeur humain

S'il était simple et doux comme est le coeur des bêtes.

 

Lili

 

 

 

 

 

En ce 8 Mars 2013 je souhaite une

Bonne Fête à toutes les Femmes

 

 

Cette Dame

 

 

Elle est celle qui songe et qui dit : beauté !

Elle est celle qui rêve à l'énigme éternelle

Comme aux brises du ciel frémit la rose nouvelle

Au vent de l'infini son âme a palpité.

 

Elle a vu de si près l'austère vérité

Que le mystère habite au fond de sa prunelle

Et, d'avoir tant cherché la divine étincelle

Un reflet d'au-delà sur son front est resté.

 

La fleur que son rêve a choisie est la rose

Dont l'âme, en une aurore pâle, vit enclose

Au parfum qui flamboie et s'éteint peu à peu.

 

En ses pourpres lueurs, ardentes ou fanées

Elle croit voir passer et s'enfuir sans retour

Le vol silencieux des brèves destinées.

 

Lili – 8 mars 2013