• Au soleil couchant

     

     

    Au soleil couchant

     

     

     

    Le soleil couchant dorait l'horizon en apothéose

     

    La brise caressait les feuilles en tremblant

     

    Dans le paisible jardin où frissonnaient les roses

     

    Une jeune fille pensait à son lointain amant.

     

     

     

    Les milles bruits du jour commençaient à se taire

     

    La grande paix venait du fond du ciel vermeil

     

    La rêveuse, inclinant son beau front solitaire,

     

    Ferma languissamment ses yeux pleins de sommeil.

     

     

     

    Et tandis que mouraient les chants parmi les nues

     

    Tandis que s'embrasait tout l'immense horizon,

     

    Pensive, l'oeil rayonnant de clartés inconnues,

     

    A petits pas feutrés, elle entra dans sa maison.

     

     

     

    Vite, bien vite, elle s'endormit la jolie Eve

     

    Oubliant les jours et les nuits sans joie et sans envie

     

    Dans son sommeil, elle laissa s'ouvrir les ailes des rêves

     

    Car ses plus beaux rêves seront le meilleur de sa vie.

     

     

     

    Lili – Août 2013

     

     

     

     

    Au soleil couchant


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  • Nuit d'été

     

     

     

    Nuit d'été

     

     

     

    Les étoiles étaient tendres et belles à nos yeux

     

    La nuit d'août brillait, embaumée et superbe,

     

    Des enfants jouaient et chantaient sous les cieux

     

    Et des grillons plaintifs bruissaient parmi les herbes.

     

     

     

    Des effluves de roses montaient délicatement

     

    Du calme de la terre aux splendeurs des nues

     

    Tous les astres scintillaient au firmament

     

    Et semblaient parler entre eux une langue inconnue.

     

     

     

    Les chansons s'éloignaient au détour du chemin

     

    Et ma pensée allait vers les millions d'hommes

     

    Que soudain l'inconnu vint prendre par la main

     

    Et qui sur notre terre étaient ce que nous sommes.

     

     

     

    Tant de rêves éteints, d'espoirs inassouvis !

     

    Tant d'êtres qui voulaient tout connaître et tout lire,

     

    Mon Dieu, qu'en as-tu fait ? et tout à coup je vis

     

    Mystérieusement les étoiles sourire.

     

     

     

    Et le souffle du ciel disait : Eternité !

     

    Eternité ! Répondaient les planètes profondes

     

    Et j'ai compris alors, ô claire nuit d'été,

     

    L'infini des réveils dans l'infini des mondes !

     

     

     

    Lili – Août 2013

     

     

     

     

     

    Nuit d'été


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