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Un poème écrit quand j'avais 16 ans en Normandie chez mes parents
J'adore cette petite fleur, elle me fait toujours penser à mes parents car c'est le premier bouquet de fleurs que mon père a offert à ma mère quand eux aussi avaient 16 ans
La violette
O ! toi la douce et discrète violette
Quand sortiras-tu donc de ta cachette
Quand sortiras-tu la tête de la mousse
Quand nous montreras-tu tes pétales si douces
Bientôt, je vous le souhaite,
Avec impatience je vous guette
Bientôt je sentirai le parfum suave
De toi Reine et de tes esclaves
Tu verras les amoureux te cueillir
Mais tu ne pourras pas les haïr
Tu leur porteras toujours bonheur
O ! toi la plus douce et plus discrète fleur
Lili – Mars 1966
Quelques fleurs de mon jardin en ce moment
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Mes nuits
Dans l'enivrant parfum
De mes nuits d'insomnie
J'écris jusqu'au petit matin
Et le jour me trouve endormie
Sur mon cahier resté ouvert.
Surprise, j'ai découvert
Qu'au moment du sommeil
Mon esprit s'emplit de merveilles
Mes lignes, ma prose
Sont comme une tendre rose
Mes rimes à foison se bousculent
Oubliant les heures qui défilent à la pendule
Dans l'espace imaginaire de mes songes
Les mots en cascade ricochent et plongent
Sur les pages, une à une, ma vie, j'invente
En beauté imaginaire et troublante.
Mes nuits ressemblent à des jours de promesses
Toutes bercées d'amour et de tendresse.
Lili – Février 2014
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La pensée
La pensée est pour moi un éveil
Un divin présent dont la saveur m'émerveille
La pensée devient vivante à mon réveil
Elle prend la couleur de mon sommeil.
La voilà libre de faire ce que je désire
Etre mauvaise, douce ou pouvoir adorer
Mes paroles peuvent lui laisser sa liberté
La préserver et l'aimer, c'est ma pensée !
En paroles, la pensée peut m'échapper
Et faire du mal que je pourrais regretter
Avec elle je peux aussi rêver avec subtilité
M'adonner à mes regrets ou me mener à la volupté.
J'essaie de toujours l'apprécier et l'écouter
De rester toujours éveillée
Pour ne jamais m'en éloigner
Et vouloir surtout très souvent y penser …
Lili – février 2014
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VERS TOI
Mon âme émerveillée, effleure ce mystérieux firmament
A la profondeur étrange et bleue de ta présence
Et dans les prémices aux couleurs de printemps
Je plonge, extasiée, dans un poème d'espérance.
Mon cœur, en caressant ses vieilles blessures
Ravale ses larmes, au réveil des rimes incertaines
Pour écrire ce soir, des mots, que murmure
Ma plume libérée, semble-t-il, de ses peurs anciennes.
Alors, vers toi je m'élance, telle une folle tornade
Vers ce pays peuplé de princes, de fées et de naïades
Pour offrir à ton cœur un présent chargé de tendresse.
Mais entre Nous, subtil est le temps, ce maître de parade
Comme cet écran, au milieu de tout, rigide et maussade
Qui permet notre rencontre pour la séparer en deux tristesses.
Lili – Février 2014
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