Au plus profond de moi

 

 

 

Dans mon jardin secret il y a des fleurs immortelles

 

Des roses, des lilas et des pensées éternelles

 

Il y a des arbres blessés par des serments d'hier

 

Des rayons de soleil qui me réchauffaient l'hiver.

 

 

 

Au plus profond de moi je les emporterai

 

Ces parfums d'autrefois que je garde en secret

 

Les images danseront et resteront à jamais

 

Au plus profond de moi, un élixir de paix.

 

 

 

Encrés dans mon cahier, je les relis souvent

 

Ces naïfs poèmes de jeunesse dévoilant

 

Le rose rougissant de mes lèvres mouillées

 

Sous la fougue de mes premiers baisers.

 

 

 

Au plus profond de moi, je les emporterai

 

Ces parfums d'autrefois que je garde en secret

 

Avant qu'ils s'évaporent

 

Je veux qu'ils brûlent encore et encore

 

Chaque jour, chaque nuit,

 

Comme l'essence de ma vie.

 

Lili

 

 

 

 

Bonjour les ami(e)s

Je me suis souvenue d'un poème écrit dans les années 60 quand j'ai vu, avant hier, la pleine lune éclairer mon bureau.

 

 

image trouvée sur le net

 

 

La lune et le Poète

 

 

 

Lune, par la fenêtre du poète

 

Sur sa page trop blanche, trop lisse

 

Avec un air câlin tu te glisses

 

Dans ses yeux tu te reflètes.

 

Tu étales la rondeur de ta joue argentée

 

Par dessus ses feuillets

 

Tu effaces presque toutes les couleurs

 

Et dans cette douce pâleur,

 

Le poète prend sa plume

 

Pour écrire une vie opportune

 

D'amour et de grand bonheur

 

Avant que la nuit se meure ….

 

 

 

Lili

 

 

 

 

 

 

 

 

En me promenant autour de chez moi j'ai vu pour la première fois de l'année un papillon

il m'a inspiré ce poème

 

 

 

 

 

Rencontre printanière

 

 

 

Cette première rencontre, j'aurai peine à l'oublier

 

Il a dansé autour de moi, m'effleurant le visage,

 

Puis il est descendu tout près de mon soulier

 

Se tenant immobile, contemplant mon image.

 

 

 

Nous nous sommes scrutés, curieux, émerveillés,

 

Se demandant chacun si bouger serait sage ?

 

Je n'osais respirer de peur de l'effrayer

 

Sur mon bras il s'est posé avec courage !

 

 

 

Il s'enhardit soudain et le bout de mon doigt

 

Il est venu baiser en guettant mon émoi,

 

Et le charme a duré le temps d'un chant d'oiseau.

 

 

 

Quand je lui ai demandé : « d'où viens-tu vraiment ? »

 

Il se mit à frémir, à délicatement déployer ses ailes

 

Et d'un coup s'est envolé loin dans le firmament.

 

 

 

Lili – 5 avril 2014

 

 

 

 

Je vous souhaite un bon week-end

GROS BISOUS