• FEMME

     

     

     

    FEMME

    Femme

     


    La bouche d'une femme

    A des fraîcheurs de cerise mûre

    Et tous les mots qu'elle murmure

    Sont des paroles de douceur

    Elle aime, elle rit, elle ignore,

    Elle a l'air d'une fleur d'aurore,

    La bouche d'une femme.

     


    Les yeux d'une femme

    Ont comme des reflets d'étoiles

    Ont-ils vu sous ses voiles

    Le ciel bleu et le soleil rayonnant

    Pour avoir ces espoirs sans bornes

    Un jour que la vie rendra plus mornes

    Les yeux d'une femme.

     

     

     

    Dans l'âme d'une femme

    Il est de radieuses choses

    Combien sauront, au temps des roses,

    Le long des sentiers étouffants,

    Garder, quand la vie est méchante

    Un peu de la mélodie qui chante

    Dans l'âme d'une femme

      

    Lili - Mai 2013

     

     

     

    FEMME

     

     

    Bon week-end

     

    gros bisous

      

      

      

      

      

      


    39 commentaires
  • Dernières lectures

    mon magniola - photo prise le 26.04 .13

     

    Bonjour

    Voici mes dernières lectures

     

    Dernières lectures

    Dernières lectures

    J'aime les romans de Françoise Bourdin, je dois en avoir lu une bonne quinzaine ...

     

    Dernières lectures

    Dernières lectures

    Un livre de poèmes de la romantique Marceline Desbordes-Valmore

     

    Dernières lectures

    Dernières lectures

    Un recueil de nouvelles de mon ami Larbi Bennacer - son blog : http://eachman.over-blog.com

    j'ai beaucoup aimé, émotions, sentiments, tendresse et délicatesse résument ce livre

     

     

    Deux poèmes de Larbi extraits de son précédent recueil de poèmes : "L'important c'était la rose"

     

    Noces humides

     

     

    Ma petite fille est une dame,

     

    Arrachée aux siens par le mariage

     

    Je l'ai vue partir, la mort dans l'âme,

     

    Cachant mon chagrin dans mon courage.

     

    Je retourne chez moi tête basse,

     

    En me disant qu'elle est en bonnes mains.

     

    Je dois me résoudre, de guerre lasse

     

    A vivre sans elle mes lendemains.

     

     

     

    Reggiani chantait son petit Simon,

     

    Pendant que je hantais sa chambre vide

     

    Livré à mes larmes et mes démons

     

    Méditant sur mes débuts de rides.

     

     

     

    Ma fille, mon petit enfant, a grandi

     

    Au point de voler de ses propres ailes,

     

    Qui l'ont portée bien loin du petit nid

     

    Où, des années durant, je pris soin d'elle.

     

     

     

    Mon petit enfant devenu femme,

     

    Dut répondre à l'appel de la vie.

     

    Mon petit bouton de rose est Dame,

     

    Qui obéit à l'instinct de survie.

     

     

     

    Sa place vide à notre table

     

    Est une brèche dans mon armure,

     

    Son rayonnant sourire aimable,

     

    N'illuminera plus mes ternes murs.

     

    et

     

    REVONS

     

    Voir fleurir les prés et les champs

     

    Recueillir des sourires d'enfants,

     

    Lever les yeux au ciel et croire,

     

    Qu'il y a bien plus que l'espoir.

     

    Accueillir chaque jour nouveau

     

    Avec son sourire le plus beau,

     

    Et oeuvrer pour que chaque élan

     

    Soit plus fort que le précédent

     

    Vivre avec humilité,

     

    La fortune et l'adversité,

     

    Prélever sa part de bonheur

     

    A tout prix, à toute heure .

     

    Avancer le cœur sur la main,

     

    Vivre sans penser au lendemain,

     

    Fermer les yeux, la nuit tombée,

     

    Sourire aux lèvres, bouche bée,

     

    Et dormir le cœur apaisé,

     

    Sur la saveur d'un doux baiser.

     

     


    Son dernier recueil de poèmes qui vient d'être édité

    (voir son blog pour plus de renseignements)

    http://eachman.over-blog.com

     

     

    Dernières lectures

     

    Gros bisous à toutes et tous

    Dernières lectures

    mes petites fleurs préférées avec les roses


    23 commentaires
  • Une larme, c'est ...

     

     

    Une larme, c'est …

     

     

     

    Une larme, c'est le fruit de la détresse

     

    C'est la fleur sauvage de la tendresse

    Une larme, c'est un aveu qu'on n'ose dire

     

    C'est parfois ce qui remplace un sourire.

     

     

     

    Une larme, c'est une partie de soi qui fuit

     

    C'est un regard en coin de rue qui frémit

     

    Une larme, c'est celle d'un enfant sur sa joue

     

    C'est le bonheur d'un enfer qui se dénoue.

     

     

     

    Une larme, c'est un écho de ce qu'on aime

     

    C'est un paysage qui n'est plus le même

     

    Une larme, c'est la musique d'une chaleur

     

    C'est ce rythme obsédant qui vient du cœur.

     

     

     

    Une larme, c'est un regret à jamais versé

     

    C'est une souffrance qui maquille le passé

     

    Une larme, c'est le feu d'une douleur forte

     

    C'est refermer enfin une mauvaise porte

     

     

     

    Une larme, c'est un soir crier avec les yeux

     

    C'est aussi mourir chaque jour peu à peu

     

    Mais aucun dictionnaire ne dit qu'une larme

     

    Est la plus inoffensive de toutes les armes !

     

     

     

    Lili

     

     

     

     

     

    Une larme, c'est ...

      

      

    Bisous à tous et bon week-end

     


    25 commentaires
  •  

     

     

    Il pleut sur mon jardin

     

     

     

    Il pleut sur mon jardin

     

     

     

    Parfois, sous le ciel plein de mélancolie

     

    Quand l'averse s'apprête et pleure dans le vent,

     

    Une rose s'entrouvre, innocente et jolie,

     

    Qui luit sur son rosier comme un rubis vivant.

     

     

     

    Elle ne comprend pas qu'elle est la mal venue

     

    De naître, elle si fraîche, en ce triste matin

     

    Elle sourit, s'éveille et regarde les nues

     

    Tandis que le brouillard monte dans le lointain.

     

     

     

    Là-haut, pourtant il y a des rayons, des mirages,

     

    Des splendeurs de soleil, des infinis dorés.

     

    Là- haut, elle devine, au-dessus des orages,

     

    Les sourires d'azur qu'elle avait espérés !

     

     

     

    Les heures s'en vont comme des ombres lentes

     

    Laissant tomber la pluie et les brumes courir

     

    Une angoisse a passé dans les âmes des plantes

     

    Car il est de ces jours où rien ne doit fleurir.

     

     

     

    Et, sans avoir vécu, la jeune rose est morte

     

    Qui s'ouvrait si joyeuse et n'eut point de soleil ,,,

     

    Comme elle, bien des cœurs se sont fanés … qu'importe !

     

    Après un matin gris vient un matin vermeil.

     

     

     

    A demain les romances et les cœurs qui flambloient

     

    Demain sera meilleur, demain, sous l'aube en feu

     

    D'autres âmes viendront qui connaîtront la joie,

     

    D'autres roses naîtront qui verront le ciel bleu.

     

     

     

    Lili

     

     


    32 commentaires
  • Je t'écoute Poète

     

     

    Je t'écoute Poète

     

     

    Tes vers mystérieux d'ombre et de soleil

    Tes vers jolis où palpite une âme éblouie

    Volent autour de moi comme des corbeilles

    Des pétales de roses qui parfument ma vie.

     

     

    Mon coeur frissonne pris d'un exquis tourment

    Aux hymnes exhalés par ton coeur de flamme

    Qui atteignent alors le mien profondément

    Rêveuse ...  tu as touché et conquis mon âme.

     

    Ta douce voix conte le poème adoré

    Vrai comme la vie, douloureuse comme elle

    Et mon regard en pleurs se lève enivré

    Tant tes vers sont beaux et éternels.

     

    Devant ton fier profil, ton front radieux

    Et le merveilleux coeur que la Muse a choisi

    Je bénis le ciel d'avoir fait ton âme et tes yeux

    Te créant, ainsi, à la fois Poète et Poésie.

     

    Lili – Avril 2013

     

     

    Je t'écoute Poète

     

     


    24 commentaires
  • Le Printemps

     

    Quelques Haïkus pour fêter le printemps et surtout le faire venir

     

    Humble violette

    Tapie dans l'herbe

    Fausse timide au parfum enivrant

    *****

    Tels des instruments harmonieux

    Les oiseaux se répondent

    Sans fin

    *****

    Narcisse des poètes

    A collerette blanche

    Muse divine

    *****

    Vent de folie

    Dans la nuit sombre et froide

    Puis la rosée du matin

    *****

    Cerisiers en fleurs

    Tu as un grand coeur

    Pour tes jolies fleurs

    ****

    Toi mon bel amant

    Sens-tu la bonne odeur

    Du printemps ?

    *****

    Narcisse au coeur d'or

    Orgueilleuse incarnation

    De la beauté

    *****

    Chants d'oiseaux

    Dans les arbres en éveil

    Vent léger parfumé

    *****

    La petite fleur bleue

    Au jardin

    S'éveille au coeur de Mai

    *****

    Le soleil brille

    A travers la pluie

    Mille diamants sur le pré

     

    ***

    Le Printemps

     

    Je vous souhaite de Joyeuses Pâques,

    que la joie et le bonheur règnent sur vous et votre famille

    Un panier de bisous chocolatés 

      

     

     

     


    15 commentaires
  •  

    Longs regards

     

     

    Longs regards

     

    Devant le monde qui court et crie à pleine voix

    Devant les tourbillons, les voitures, la foule,

    J'aime à voir l'air rêveur et détaché à la fois

    Qu'ont les chiens pensifs couchés en boule.

      

     

    Dans la banalité des bruyants carrefours

    Ils gardent, recueillis, le calme de leur pose

    Et nous regardent vivre en nous hâtant toujours,

    Avec de longs regards qui disent bien des choses.

      

     

    Vous vivez votre vie avec sérénité

    Sans flatter l'étranger et sans trahir le maître

    Vous êtes dévouement, douceur et loyauté

    Amis, compagnons qui nous jugez peut-être !

     

     

    Que pensez-vous des hommes, vous les chiens

    Que pensez-vous de ceux qui désertent leurs tâches

    Vous les amis des mauvais jours, vous les gardiens

    Que pensez-vous des fous ? Que pensez-vous des lâches ?

     

     

    Vous êtes là, songeurs sur le bord du chemin

    Et j'ai senti parfois, en caressant votre tête

    Combien serait plus grand le pauvre coeur humain

    S'il était simple et doux comme est le coeur des bêtes.

     

    Lili

     

     

    Longs regards

     

     


    24 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique