Parole, pensée et rêve …

La parole est chose qui vole

Ainsi qu 'oiseau et papillon

Tantôt sombre, tantôt frivole

Elle est la guêpe et l'aiguillon

Elle est le mauvais grain qui tombe

Elle est le merle au chant moqueur.

Mais ta parole est la colombe

Qui porte la paix à mon cœur.

La pensée est un oiseau frêle

Qu'enlève la brise qui fuit

Où la mènera son coup d'aile ?

L'une est un triste oiseau de nuit,

L'autre, pareille à la mouette

Choisit la tourmente et l'éclair.

Mais ta pensée est l'alouette

Qui s'élance vers le ciel clair.

Il est des êtres aux yeux mornes

Que le malheur suit en chemin

Il est des désespoirs sans lendemain

Il est, sous des fronts qu'on envie

Des drames que nul n'a redits.

Mais ton rêve est sur ma vie

Comme un rayon de Paradis.

Lili

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FAUT-IL ?

 

 

 

Faut-il brûler ces vaisseaux fantômes

 

Ombres s'enfuyant sur l'océan des brumes

 

Afin que périssent mes doutes et leur acre arôme

 

Que le vent éparpille en pensées d'amertume.

 

 

 

Faut-il d'un rêve changer la Terre

 

Et créer ces lieux lointains en rives voisines

 

Ainsi ma liberté n'aurait pas tant souffert

 

Pour qu'un jour, enfin, mes angoisses se terminent.

 

 

 

Faut-il, peut-être, inventer d'autres histoires

 

Dans l'écriture de nouveaux poèmes

 

Pour que naissent de magnifiques espoirs

 

Où le bonheur soit la récolte et l'amour celui qui sème.

 

 

 

Alors, Toi et Moi, nous verrons ensemble

 

Le jour qui se lève dans la splendeur de l'astre d'or

 

Et de sa clarté surgir un monde qui nous ressemble

 

Un monde fleuri de roses, de jasmin et d'hellébore.

 

 

 

Lili – Janvier 2014

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A vous mes amis

 

 

 

Si le temps court, court

 

Et la vie n'est qu'un passage

 

Un poème est tout amour

 

Que je te donne en partage.

 

 

 

Chaque mot que j'ai posé

 

Même des mots de tous les jours

 

Te dira ma volonté

 

De partager cet amour.

 

 

 

Sur les roses que je sème

 

Sur les fleurs et les bouquets

 

Je te laisse tant de baisers

 

Tout comme on offre un poème.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les méandres de ma mémoire

 

 

 

Les derniers lambeaux de tristesse s'enfuient

 

Emportés par leurs nuages, loin de mon jardin

 

Qui refleurit sous le soleil de l'automne de ma vie

 

Un ciel d'azur accueille mes douces pensées

 

Qui s'habillent de clarté et de transparence

 

Les sentiments s'éveillent dans la clameur du renouveau

 

Un doux visage se penche sur moi

 

Embrasse mon cœur en tendres baisers

 

Et y dépose le bonheur « d'être là »

 

Ma peur se dépouille de ses vieux fantômes

 

Qui se brûlent à la flamme de ce souffle ardent

 

Mon regard se lève vers ce visage,

 

Eclairé de toutes les vérités.

 

Ses paroles m'entraînent par la main,

 

Dans le chapelet des riches heures de l'amour.

 

Comme un matin ou tous les espoirs arrivent

 

Dans une immense avenue bordée

 

De chaque côté d'éclatantes lumières,

 

A la cadence de nos pensées et de nos pas.

 

Mes soupirs sont morts, déjà, dans ses regards

 

De tendresse où le bonheur de vivre

 

Revient à chaque souffle.

 

Le temps, alors, me restitue ces trésors

 

Longtemps enfouis dans les méandres de ma mémoire.

 

 

 

Lili – Décembre 2013

 

Mes ami(e)s je vous souhaite de

BONNES FETES DE FIN D'ANNEE

FAITES LA FETE,  oubliez vos soucis

et MERCI d'être mes petits rayons de soleil

gros bisous

ÔvÔ  lili  ÔvÔ

 

 

 

  

Rêve en dentelle

 

 

 

J'ai fait un rêve couleur pastel

 

Où les nuages étaient de dentelle

 

Le ciel d'étoffe d'organza

 

La lune, une perle, dans cet écrin s'y posa

 

Ce rêve funambule sur le fil de mes espoirs

 

Tisse, le filet de mon destin

 

Libérant mon âme vagabonde d'un soir

 

Et tombe dans l'abîme d'un matin.

 

 

 

Jupon de songe en soie de Chine

 

Frivole doux froufrou de crinoline

 

S'envole chaque soir vers mes envies

 

De revêtir l'étole des rêves inassouvis.

 

 

 

Quand le tissu de l'aube s'éveille

 

Les dentelles se démêlent

 

Le ciel reprend sa toile de lin

 

La lune s'enferme dans son écrin

 

 

 

Alors mon rêve s'achève, dans un soupir

 

Aux draps froissés de plaisir

 

Le nuit s'enfuit toute effilochée

 

Il est temps de se lever.

 

 

 

Lili - Avril 69

 

 

 

 

POURQUOI

 

 

 

J'ai dit aux nuits d'hiver que hante la tourmente :

 

« Ô nuits ! Qui donc vous fait ces cris de désespoir ?

 

Quelle est donc cette voix qui hurle et se lamente

 

Et fait l'ombre plus morne et l'ouragan plus noir ? »

 

 

 

Elles m'ont répondu : « C'est la douleur qui passe !

 

Tant de cœurs en ce monde ont pleuré sans recours...

 

Ce sont ces larmes-là qui remplissent l'espace,

 

Ce sont ces cœurs brisés qui gémissent toujours ! »

 

 

 

J'ai dit aux clairs matins tout trempés de rosée :

 

« Aube, rayons, parfums des printemps radieux,

 

Pourquoi faites-vous naître en notre âme grisée

 

Ce frisson d'infini qui nous parle des cieux ? »

 

 

 

Et les roses matins m'ont dit : « Tant de tendresse,

 

Tant d'espoir, tant de joie ici-bas ont chanté,

 

Nous en avons gardé l'éternelle caresse

 

Et l'éternel amour parmi nous est resté ! »

 

 

 

Lili – novembre 2013

 

 

 

 

 

 

 

 

Etat d'âme

 

 

 

Mon cœur saigne des larmes souterraines

 

Dans les méandres où erre mon esprit

 

J'ai perdu mon étoile dans le trou noir de la peine

 

Et dans le bleu de l'horizon roulent mes rêves interdits.

 

 

 

Mon âme est enchaînée à mes espoirs enfuis

 

Et je pleure sur mes tendres secrets enfouis

 

Mes regards se dérobent dans mes songes nocturnes

 

Laissant sourdre en mon être des ondes taciturnes.

 

 

 

Derrière les ombres immenses, vole mon âme fragile

 

Je n'oublie ni les joies, ni les doutes indociles

 

Je suis ce que tu crois, ou suis-je le contraire ?

 

A ce puits d'émotion, je ne peux me soustraire …

 

 

 

Lili – Novembre 2013