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M'évader ...
M'évader vers cet Eden où j'aime partir
En un matin vêtu d'un rêve en bleu et or
Là où mon coeur aime frémir
Quand l'amour l'emporte et que le reste à tort
Et lui dire qu'avec douceur je ne peux que l'aimer
Alors la vie n'est que ce mot de soie
Qui berce mon coeur enflammé
Pour renaître à la source de mes émois
Et se sentir si proche du ciel
Près des étoiles, avec un regard qui se perd
Pour revenir quand l'aurore s'éveille
Pour offrir un autre jour à ce mystère
Tu es ce rêve d'Orient, rêve enchanteur
Avec effluves de roses et de jasmin
Cueillies dans un jardin ivre de fleurs
Que m'offre le destin de sa douce main
LILI
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A Toi, Poète
Chante, chante la joie ou la désespérance,
Poète, doux passant des sentiers d'ici-bas.
Tu nous diras l'émoi de tes souffrances
Mais ton chant le plus beau tu ne le diras pas !
Celui que tu ferais avec toute ton âme
Est trop triste, trop pur pour ce monde moqueur.
Et nous ne saurons pas le dernier mot du drame
Qui pour jamais habite au profond de ton coeur.
Il n'est point de parole humaine pour le dire.
On en vit, on en meurt silencieusement
Ton poème sacré, Dieu seul pourra le lire
Quand tu rendras à Dieu ton âme et ton tourment.
Lili
GROS BISOUS A TOUTES ET TOUS
et UNE BONNE ANNEE 2013 en parfaite santé et remplie de petits bonheurs et de quelques grands qui font belle la vie ...
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Un petit conte écrit il y a quelques années :
L'arbre à la Pomme et le Violoniste
Dans la rue des Trompettes, vivaient Monsieur Pommier et sa locataire, Mademoiselle Pomme. Ils étaient heureux tous les deux, Monsieur Pommier était un vieux monsieur qui avait soutenu et aimait de nombreuses demoiselles, Mademoiselle Pomme quant à elle était rayonnante, joufflue et épanouie au milieu de chez Monsieur Pommier.
Elle était restée la seule locataire, Mesdames et Mesdemoiselles les feuilles s'étaient envolées vers d'autres horizons, quelques unes se sont blotties dans la haie du jardin d'en face, d'autres sont allées plus loin s'allonger sur une pelouse pour se désagréger en paix !
Mesdames et Mesdemoiselles Pommes ont été ramassées lors d'une rafle et ont terminé au four, en chaussons ou en tartes ,,,, quelles tartes !!!
En ce début décembre, presque tous les jours, un violoniste venait jouer quelques morceaux de musique rue des Trompettes, la rue était transformée, la gaîté y régnait, les habitants ouvraient les fenêtres malgré le froid, les passants s'arrêtaient pour apprécier l'instrumentiste.
Monsieur Pommier et Mademoiselle Pomme étaient ravis car le violoniste leur jouer rien que pour eux la 5ème Symphonie de Beethoven "Pomme, pomme, pomme".
Le jour du 24 Décembre, le violoniste, en cette veille de Noël, joua plus fort, Mademoiselle Pomme en frissonna tellement qu'elle tomba !
Le violoniste la ramassa, la mis dans sa poche et l'emporta chez lui. Mademoiselle Pomme était très belle au milieu des demoiselles oranges, mandarines et clémentines.
Elle termina sa vie dans la chaleur d'une nuit de Noël.
Si vous voulez lire une jolie histoire de Noël, rendez-vous sur mon autre blog : http://lili-touche-tout.over-blog.fr
Bisous à toutes et tous et joli mois de Décembre
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Bonjour les ami(e)s
Aujourd'hui, je vais vous raconter un souvenir personnel
Petite, entre deux et sept ans, j'étais en nourrice, jour et nuit, chez une dame que j'appelais Mémère Néno (c'était son nom).
Je me souviens encore d'une histoire qu'elle m'a raconté maintes et maintes fois et qui m'a profondèment marquée.
Quand elle était fillette dans les années 1900 et qu'elle allait à la ville avec sa mère, elle passait devant la vitrine d'un bazar (la Coopérative, je crois) où il y avait des jouets et en particulier des poupées. Une lui plaisait beaucoup et elle aurait bien voulu que Saint Nicolas ou le Père Noël, je ne sais plus lequel, lui fasse ce cadeau, mais, malheureusement ses parents avaient peu de moyens et ne pouvaient pas lui offrir.
Sa mère lui avait fabriqué une poupée de chiffon qu'elle aimait beaucoup. A chaque évènement, anniversaire, fêtes, etc..., sa maman lui confectionnait en tricot ou en tissu des vêtements pour la garde-robe de sa poupée. Elle me disait qu'elle avait passé des heures et des heures à jouer avec sa Mireille, c'est le prénom qu'elle lui avait donné et qu'elle a également donné à sa fille.
Un jour, je devais avoir cinq ou six ans, Mémère Néno m'a fait une surprise, elle m'a emmené dans sa chambre (pièce secrète et interdite) pour me la montrer. Elle était dans son armoire, bien enveloppée dans un papier de soie dans une boîte à chaussures. Elle était usée et salie mais je l'ai trouvée belle dans sa robe en satin jaune d'or et ses cheveux de laine ... Elle m'a permis de lui faire un bisou et elle a refermé la boite, je ne l'ai jamais revue ...
Des années plus tard, la première fois que j'ai lu le livre de Victor Hugo, les Misérables, l'histoire de la poupée de Cosette m'a fait penser à celle de ma nourrice
Cette histoire m'a inspiré ce poème :
Sa Poupée de chiffon
Quand elle était petite elle passait souvent
Devant un magasin d'adorables poupées
Aux robes de dentelle, à l'air presque vivant
Dans leur vitrine artistement posées.
Sa douce maman alors s'arrêtait en chemin
Pour lui dire gentillement : "regarde comme elles sont belles
Avec leurs cheveux soyeux, leurs lèvres rouge carmin
Et dans leurs doigts mignons leur élégante ombrelle !"
Tous les autres enfants restaient les yeux éblouis
En extase et, rêveurs, disaient à la petite :
"Comme elles sont belles !" et elle répondait "oui ,,,"
Mais entraînait sa mère à passer plus vite.
Sa maman lui demande : "Pourquoi presser le pas !"
N'y a-t-il pas de poupée qui te convienne ?"
La fillette rougit soudain, puis elle lui dit tout bas :
"Je ne veux pas les voir, j'aime beaucoup trop la mienne".
"Elle est bien belle aussi, la mienne, mais j'ai peur,
Maman ! J'ai très peur qu'une autre soit plus belle,
Et qu'après j'aime moins la mienne ! ,,, alors mon coeur
Se serre ,,, moi, tu vois, je ne veux aimer qu'elle !"
Et je t'ai plainte car ton naïf et jeune tourment
C'est déjà de l'amour, ô douloureux problème
D'autres amours viendront et ton coeur trop aimant,
Ton pauvre petit coeur sera toujours le même !
Il ne saura qu'un nom, il n'aura qu'un espoir
Et dans le tourbillon de ce monde éphémère
Tu t'en iras rêvant, sans entendre et sans voir
Obstinément fidèle à ta première chimère.
Lili
BON WEEK-END
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Dernière rose
Parfois, sous le grand ciel plein de mélancolie
Quand l'averse s'apprête et pleure dans le vent,
Une rose s'entr'ouvre, innocente et jolie
Qui luit sur son rosier comme un rubis vivant.
Elle ne comprend pas qu'elle est la mal venue
De naître, elle si frâiche, en ce triste matin ;
Elle sourit, s"éveille et regarde les nues
Tandis que le brouillard monte dans le lointain.
La-haut, pourtant, il est des rayons, des mirages,
Des splendeurs de soleil, des infinis dorés,
Là-haut, elle devine, au dessus des nuages
Les sourires d'azur qu'elle avait espérés !
Les heures passent comme des ombres lentes
Laissant tomber la pluie et les brumes courir
Une angoisse a passé dans les âmes des plantes
Car il est de ces jours où rien ne doit fleurir.
Et, sans avoir vécu, la jeune rose est morte
Qui s'ouvrait si joyeuse et n'eut point de soleil
Comme elle bien des coeurs se sont fanés, qu'importe !
Après un matin gris vient un matin vermeil.
A demain, les chansons et l'horizon qui flamboie
Demain sera meilleur, demain, sous l'aube en feu
D'autres âmes viendront qui connaîtront la joie
D'autres roses naîtront qui verront le ciel bleu !
Lili - Novembre 2012
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Parole, pensée et rêve
La parole est chose qui vole
Ainsi qu'oiseau ou papillon
Tantôt sombre, tantôt frivole
Elle est la guêpe et l'aiguillon
Elle est le mauvais grain qui tombe
Elle est le merle au cri moqueur
Mais ta parole est la colombe
Qui porte la paix à mon coeur.
La pensée est un oiseau frêle
Qu'enlève la brise qui fuit
Où la mènera son coup d'aile ?
L'une est un triste oiseau de nuit
L'autre, pareille à la mouette
Choisit la tourmente et l'éclair.
Mais ta pensée est l'alouette
Qui s'élance vers le ciel clair.
Il est des êtres aux yeux mornes
Que le malheur suit en chemin
Il est des désespoirs sans bornes
Et des espoirs sans lendemain
Il est, sous des fronts qu'on envie,
Des drames que nul n'a redits.
Mais ton rêve est sur ma vie
Comme un rayon du Paradis.
Lili – Novembre 2012
Certain(e)s sont étonnés par le nom de mon nouveau blog,
C'est le surnom que me donnait mon grand-père paternel quand j'étais enfant, tout simplement parce que je suis gauchère !
Bon week-end à toutes et tous
Bisous bisous
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L'automne au Moulin de Landèves
Quelques dernières roses
photos du 21 Octobre 2012
Jour anniversaire de mon fils PAUL - 40 ans
L'automne au Moulin de Landèves
Le vieil orme
Un de mes derniers poèmes :
Après l'orage
Quand le jeune soleil revient après l'orage
Toutes les fleurs des prés s'éveillent à la fois,
Tout les petits oiseaux chantent dans les feuillages
Tous les lutins joyeux dansent au fond des bois.
Car la nature est simple et n'a point de mémoire
Pour longuement souffrir des maux évanouis
L'étang ne pense plus quand la nuit le fait noir
A l'éclair qui tremblait sur ses flots éblouis.
Vois, la terre sourit dès qu'un rayon flamboie
Et toi seule, inquiète et folle humanité
Ici-bas où tout fuit, tu voudrais que la joie
Fût faite pour le temps et pour l'éternité !
L'orage est loin, la terre est pleine d'allégresse
Un souffle heureux parcourt la plaine et la forêt
Mais je sais chants plus doux et plus profonde ivresse
Car le ciel s'est rouvert sur le coeur qui pleurait
Lili – Juillet 2012
Plein de gros bisous
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