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Automne
En ce petit matin d'octobre, il flotte un voile de coton sur l'étang du Moulin de Landèves, silencieux.
Annonciateur d'un jour radieux
Je remets ce poème écrit pour un ami parti en retraite dans ce beau pays de Lozère.
AUTOMNE EN LOZERE
Que j'aime ce pays de collines et de monts
Quand l'ombre de l'Aigoual se perd à l'horizon
Dans une lumière d'or qui pique les yeux
Abolisant le temps par la magie des lieux.
Tout semble attendre là, envoûté et serein
L'air est plein de senteurs, le silence m'étreint
Seuls, se font entendre, les chants des grillons
Et vibrent en moi comme de doux frissons.
Que j'aime ce pays sauvage de lauzes et de pierres
Avec ses mystères et légendes déroulés naguère
Le gazouillis joyeux des cascades et des ruisseaux
Et ses drailles qu'empruntent bergers et troupeaux.
Ces savoureuses richesses de ce pays de chèvres et de moutons
Que sont, châtaignes, petit gris, mûres et Pélardon
Enchantent subtilement et agréablement tous les sens
Et procurent simplement un bonheur immense.
Que j'aime ce pays quand, glisse sur le Causse, en apothéose
Le soleil et recouvre de lueurs rouge-orangées toute chose
Quand ses bois s'empourprent au début de l'automne
Idéale harmonie de langueur que mon coeur en frissonne.
Lili - 22 Septembre 2010
L'érable panaché dégouline de grappes d'or au soleil d'automne
ces grappes s'appellent des samares
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Etang derrière chez moi au petit matin
Nébulosité
Je tends mes bras vers les étoiles cendrées
Au loin, brillent les flambeaux célestes
Un royaume coloré qui s’étale sur les nuées
Un abri pour se cacher dans la tristesse.
La nuit étale son chapelet ténébreux d’écume
Tel un pli d’océan au flux lentement évaporé
Le peuple incandescent dans la sourde brume
Sur l’autre rive me conte ses lourds secrets.
Je viens m’ancrer sur le vitrail de la lune captive
Sur l’horizon rectiligne, je cours vers son histoire
Pour oublier que de ma nuit, je suis craintive
Pour me perdre dans l’intemporel, loin du cauchemar.
Quand je reviendrai de mon parcours nébuleux
Avec l’encre qui rougit les veines de mon stylo
J’écrirai sur le jour nouveau des mots bleus
Un chant d’amour pour celui que j’aime trop.
Je saluerai le soleil levant à l’est de mon regard
Fenêtre ouverte sur le bruissement du matin
Je partirai avec pour seul bagage, un nouvel espoir
Celui de le rencontrer au hasard de mes chemins.Lili – Octobre 2015
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