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Etat d'âme
Mon cœur saigne des larmes souterraines
Dans les méandres où erre mon esprit
J'ai perdu mon étoile dans le trou noir de la peine
Et dans le bleu de l'horizon roulent mes rêves interdits.
Mon âme est enchaînée à mes espoirs enfuis
Et je pleure sur mes tendres secrets enfouis
Mes regards se dérobent dans mes songes nocturnes
Laissant sourdre en mon être des ondes taciturnes.
Derrière les ombres immenses, vole mon âme fragile
Je n'oublie ni les joies, ni les doutes indociles
Je suis ce que tu crois, ou suis-je le contraire ?
A ce puits d'émotion, je ne peux me soustraire …
Lili – Novembre 2013
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Jeune Demoiselle
Son âme est transparente ainsi que la rosée
Où le soleil se mire aux matins éclatants
Et toute la gaieté de ses joyeux vingt ans
Brille sur son visage où l'aube s'est posée.
Son rire est un rayon, une vive fusée
Qui monte et qui se perd dans un ciel de printemps.
Tel le chant triomphal qui vibre par instants
Quand l'alouette fuit dans la nue irisée.
Elle est faite d'espoir, de joie et de clarté
L'émeraude qui sied à sa rose beauté
Prend un éclat plus pur à scintiller près d'elle.
Elle marche avec grâce et balancements
Fée aux grands yeux bleus, conquérante et sereine
Elle attend l'avenir et le Prince Charmant
Lili – Octobre 2013
tableau de Willem Haenraets
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AMITIE VIRTUELLE
Face à mon écran froid
Je perçois sans peine ta chaleur
Un courant magnétique s'installe entre nous
Et tu joins tes doigts aux miens
Par la magie du clavier.
Sans retenue nous nous livrons
Peines, joies, amour et même sensations
Nous nous racontons sans gêne
Comme nous ne le ferions jamais autrement.
Passant du quotidien aux rêves d'avenir
De la monotonie à l'allégresse de se parler
Rien ne peut entraver nos paroles
Personne ne peut effacer cet enchantement.
Celui qui n'a jamais navigué dans cet espace
Ne peut comprendre et même s'imaginer
A quel point des liens solides peuvent se former
Des liens d'amitié immuables
Qui ne cessent de grandir à chaque octet utilisé.
Par la simple pensée nous avons la force
De métamorphoser le virtuel en réel
De deviner des pleurs, des rires, des sourires
Et de ressentir des joies, des baisers, des caresses.
Lorsque le moment vient de nous quitter
C'est avec tristesse que l'écran s'éteint
Mais avec combien de soupirs et de tendresse
Nous nous sommes permis pendant un temps
D'aimer et de savourer ces doux moments.
Lili
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BONJOUR
L'AUTOMNE EST PRESQUE LA AU MOULIN DE LANDEVES
J' aime ces petits matins brumeux
BRUME SUR L'ETANG
AUTOMNE
Autour de chez moi et en fond de vallée
Les feuilles font déjà des tourbillons dorés
Et le matin, les brumes se sont installées
Couvrant de voiles gris les champs et les près.
Le grand orme pensif, pleure sous la pluie
Et se rappelle avril et la chanson des nids.
Il incline son front sous le vent qui l'essuie
Et regrette les longs et beaux jours finis.
Cet arbre, le plus vieux du coin, peut-être
Porte au bout d'une branche un long thyrse étoilé,
Fleur tremblante, attardée et surprise de naître
Comme un dernier amour dans un cœur désolé.
Lili – septembre 2013
Bel automne à toutes et tous
gros bisous
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Au soleil couchant
Le soleil couchant dorait l'horizon en apothéose
La brise caressait les feuilles en tremblant
Dans le paisible jardin où frissonnaient les roses
Une jeune fille pensait à son lointain amant.
Les milles bruits du jour commençaient à se taire
La grande paix venait du fond du ciel vermeil
La rêveuse, inclinant son beau front solitaire,
Ferma languissamment ses yeux pleins de sommeil.
Et tandis que mouraient les chants parmi les nues
Tandis que s'embrasait tout l'immense horizon,
Pensive, l'oeil rayonnant de clartés inconnues,
A petits pas feutrés, elle entra dans sa maison.
Vite, bien vite, elle s'endormit la jolie Eve
Oubliant les jours et les nuits sans joie et sans envie
Dans son sommeil, elle laissa s'ouvrir les ailes des rêves
Car ses plus beaux rêves seront le meilleur de sa vie.
Lili – Août 2013
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Nuit d'été
Les étoiles étaient tendres et belles à nos yeux
La nuit d'août brillait, embaumée et superbe,
Des enfants jouaient et chantaient sous les cieux
Et des grillons plaintifs bruissaient parmi les herbes.
Des effluves de roses montaient délicatement
Du calme de la terre aux splendeurs des nues
Tous les astres scintillaient au firmament
Et semblaient parler entre eux une langue inconnue.
Les chansons s'éloignaient au détour du chemin
Et ma pensée allait vers les millions d'hommes
Que soudain l'inconnu vint prendre par la main
Et qui sur notre terre étaient ce que nous sommes.
Tant de rêves éteints, d'espoirs inassouvis !
Tant d'êtres qui voulaient tout connaître et tout lire,
Mon Dieu, qu'en as-tu fait ? et tout à coup je vis
Mystérieusement les étoiles sourire.
Et le souffle du ciel disait : Eternité !
Eternité ! Répondaient les planètes profondes
Et j'ai compris alors, ô claire nuit d'été,
L'infini des réveils dans l'infini des mondes !
Lili – Août 2013
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En rêve
Chaque matin joyeux qui jaillit de la nuit
Est comme un jour nouveau de l'amour et de l'être
La rose parle à l'oiseau, le ciel sourit et luit
Et le bonheur de toute cette nature qui va renaître.
J'ai rêvé qu'il fut, chantant d'autres réveils,
Une plus radieuse et plus vaste harmonie
Qui montait vers les nuées en un matin vermeil
Des rivages de la mer où nous étions réunis.
Matins d'amour, matins de divines paroles,
Que jamais plus une aube n'égaliserait
Levant nos yeux ravis, nous étions là
Regardant les roses couronnées de rosée.
Tout était nouveau et beau sous ce ciel rajeuni
L'aurore offrait un soleil aux rayons de velours
Alors, nous regardions vers cet horizon infini,
Ma tête sur ton épaule, heureux, se lever le jour.
Lili – Juillet 2013
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