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    L'INFINI ...

     

     

     

    ETERNITE

     

     

     

    Les étoiles étaient tendres comme tes yeux

     

    La nuit de juin brillait, embaumée et superbe,

     

    Et je marchais nonchalante sous les cieux,

     

    Des grillons plaintifs bruissaient parmi les herbes.

     

     

     

    Des effluves de roses montaient délicatement

     

    Du calme de la terre aux splendeurs des nues.

     

    Toutes les scintillantes étoiles au firmament,

     

    Semblaient parler entre elle une langue inconnue.

     

     

     

    Les bruits s'éloignaient au détour d'un chemin

     

    Et ma pensée, traversant les ondes, allait vers Toi

     

    Quand soudain, tu vins me prendre par la main

     

    Mais ce n'était qu'un songe à mon grand désarroi.

     

     

     

    Tant de rêves éteints, d'espoirs inassouvis !

     

    Moi qui voulais tout connaître et tout lire,

     

    Toi ! Qu'en as-tu fait ? Et tout à coup je vis

     

    Mystérieusement les étoiles me sourire.

     

     

     

    Et le souffle du ciel disait : Eternité !

     

    Eternité ! Disaient les planètes profondes

     

    J'ai compris alors en cette claire nuit d'été

     

    L'infini de l'amour dans l'infini du monde !

     

     

     

    Lili

     

    L'INFINI ...

     


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    LA NUIT 

     

     

     

    La nuit

     

     

     

    C'est quand le jour en a fini et s'enfuit à la dérobée

     

    Que se dessine le crépuscule, en passage de relais

     

    Le jour s'en va danser ailleurs loin du regard des gens

     

    Vêtue de sa sombre parure la nuit s'impose élégamment.

     

     

     

    Elle donne au monde un autre aspect en l'habillant de velours

     

    Elle étouffe peu à peu les bruits qui se propagent le jour

     

    Elle installe lentement son cadre et ses repères ombragés.

     

    Elle répand ainsi la quiétude et laisse la vie ensommeillée.

     

     

     

    Aux creux de ces heures indolentes où chacun cherche un coin de rêve

     

    Il est parfois plus d'un esprit qui se révèlent être sans trêve

     

    Comme un manège très bien huilé refusant l'accès au repos

     

    Draps de soucis sur lit de peurs et idées noires en concerto.

     

     

     

    La nuit leur souffle avec froideur le triste chant des inquiétudes ?

     

    Tous ces échos témoins d'une vie qui vous rappellent la solitude

     

    J'ai tricoté au fil des nuits un monde nouveau dans mon esprit

     

    La certitude d'un doux changement tranquillise mon corps endormi.

     

     

     

    Mais quand la nuit en a fini et s'enfuit sans rien demander

     

    A l'horizon pointe l'aurore et le jour reprend ses quartiers

     

    La croyance en un renouveau qui dans l'esprit avait éclos

     

    Demeure bien moins qu'un souvenir que l'angoisse bouillonnant sous ma peau.

     

     

     

    Lili – Février 2016

     

    LA NUIT

     

     

     


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    REGARD

     

    REGARD

     

     

     

    Un regard se noie, se perd, transperce, caresse

     

    Se dérobe, capture, paresse avec tendresse

     

    Détaille, vise, balaie, furète, s'arrête, frise,

     

    Cherche, fuit, rit, pleure, supplie, implore

     

    Tant de verbes le définissent et plus encore.

     

     

     

    Un regard est aussi,

     

    Amoureux, envieux, mutin, charmeur, coquin

     

    Insouciant, innocent, enfantin, déprimé, malin

     

    Apeuré, terrorisé, scandalisé, triste, perdu, outré

     

    Joyeux, épanoui, resplendissant, éclatant,

     

    Tant de qualificatifs pour un regard si changeant.

     

     

     

    Un regard est souvent

     

    Comme une fleur qui éclot et vous dit « bonjour »

     

    Tout offert à recevoir les présents d'un nouveau jour

     

    Comme la nuit qui surgit chaque soir inlassablement

     

    Dans un monde mystérieux et parfois perdant

     

    Où une étoile brille et vous subjugue pourtant.

     

     

     

    Un regard c'est avant tout

     

    Une fleur de bonheur épanouissant un visage

     

    Qui relie votre cœur à votre âme quelque soit votre âge

     

    Par un seul fil menant au firmament de votre vie

     

    Peignant en rose le paysage de vos sentiments

     

    Et attisant la flamme de votre existence, de serments.

     

     

     

     

    Lili – Janvier 2016

     

    REGARD

     

     

     

     


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    La Reine des Neiges

     

    Mes Ami(e)s  je vous souhaite de

    JOYEUSES FETES DE FIN D'ANNEE

    Gros bisous

    Lili

     

     

    La Reine des Neiges

    Le Moulin de Landèves sous la neige  (ancienne photo, il n'a pas encore neigé cette année dans les Ardennes)

     

     

    La Reine des Neiges

     

     

     

    En ce mois de décembre, l'hiver arrivait doucement

     

    Sur son édredon tout blanc brodé de mille et un diamants

     

    A ma fenêtre, au lever du jour, je savourais cette sérénité

     

    Quand m'apparut couverte d'un manteau de givre, une divinité

     

    Des perles luisaient quand s'entrouvaient ses lèvres vermeilles

     

    Et ses yeux scintillaient comme du cristal, une merveille !

     

    Le vent agitait en tout sens ses cheveux couverts de glaçons

     

    Qui venaient orner de jolis dessins les carreaux de la maison.

     

    De son souffle glacial, elle s'amusait à éparpiller les flocons de neige

     

    Se riant du sortilège qui les faisait tournoyer en céleste manège.

     

    Je suis restée un long moment à admirer ce spectacle féerique

     

    La neige apporte un peu de magie pour égayer les jours gris

     

    Elle fait renaître des souvenirs d'enfance et, seule, j'ai souri

     

    Sur la vitre glacée j'ai soufflé et me suis empressée d'y créer un dessin

     

    C'était un cœur dans lequel j'ai écrit ces simples mots bien à dessein

     

    « Je vous aime Reine des Neiges, continuez d'embellir nos paysages »

     

     

     

    Dans un tourbillon de flocons, elle disparut …

     

     

     

    Lili

     

     

    La Reine des Neiges

    L'orme (ancienne photo)

     

    La Reine des Neiges

    Les vannes (ancienne photo)

     

     

     

    La Reine des Neiges

    Chouette Laponne

     

     

     


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  • Le temps d'aimer

     

     

     

    Le temps d'aimer

     

     

     

    Comme une onde bleue sur le temps d'aimer

     

    Dessine des sillons en encre sympathique

     

    Ma plume vient remplir la page inachevée

     

    D'un poème d'azur aux vertus romantiques.

     

     

     

    Tu es là et des mots frissonnent sur mes lèvres,

     

    Ma rime naît du cœur au creuset de l'amour

     

    J'imagine mes vers prononcés par tes lèvres

     

    Lorsque tu les liras la nuit comme le jour .

     

     

     

    Et je sens tressaillir, au fond de ma poitrine

     

    Ce sentiment d'aimer qui roule dans ma chair

     

    C'est ainsi que mon cœur rebondit en sourdine

     

    Le tien, en écho, lui répond dans la nuit éphémère.

     

     

     

    Et tandis que j'écris, ta main, comme une chaîne

     

    Vient se fondre à la mienne et tes doigts sur ma peau

     

    Composent la pièce qui se joue sur la scène

     

    Où l'âme est mise à nue quand tombe le rideau.

     

     

     

    Lili

     

    Le temps d'aimer

     

     

     

     

     


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    Automne en Lozère

    Automne

    Automne en Lozère

     

    En ce petit matin d'octobre, il flotte un voile de coton sur l'étang du Moulin de Landèves, silencieux.

    Annonciateur d'un jour radieux

     

    Automne en Lozère

     

     

    Je remets ce poème écrit pour un ami parti en retraite dans ce beau pays de Lozère.

     

     

      

     

    AUTOMNE EN LOZERE 

     

     

    Que j'aime ce pays de collines et de monts 

     

    Quand l'ombre de l'Aigoual se perd à l'horizon 

     

    Dans une lumière d'or qui pique les yeux 

     

    Abolisant le temps par la magie des lieux. 

     

      

     

    Tout semble attendre là, envoûté et serein 

     

    L'air est plein de senteurs, le silence m'étreint 

     

    Seuls, se font entendre, les chants des grillons 

     

    Et vibrent en moi comme de doux frissons. 

     

      

     

    Que j'aime ce pays sauvage de lauzes et de pierres 

     

    Avec ses mystères et légendes déroulés naguère 

     

    Le gazouillis joyeux des cascades et des ruisseaux 

     

    Et ses drailles qu'empruntent bergers et troupeaux. 

     

      

     

    Ces savoureuses richesses de ce pays de chèvres et de moutons 

     

    Que sont, châtaignes, petit gris, mûres et Pélardon 

     

    Enchantent subtilement et agréablement tous les sens 

     

    Et procurent simplement un bonheur immense. 

     

      

     

    Que j'aime ce pays quand, glisse sur le Causse, en apothéose 

     

    Le soleil et recouvre de lueurs rouge-orangées toute chose 

     

    Quand ses bois s'empourprent au début de l'automne 

     

    Idéale harmonie de langueur que mon coeur en frissonne. 

     

      

     

    Lili - 22 Septembre 2010 

     

    Automne en Lozère

    L'érable panaché dégouline de grappes d'or au soleil d'automne

    ces grappes s'appellent des samares

     

     

    Automne en Lozère

     

     

     

     

     

    Automne en Lozère

     


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    Nébulosité

    Etang derrière chez moi au petit matin

     

     

     

     

     

    Nébulosité

    Je tends mes bras vers les étoiles cendrées
    Au loin, brillent les flambeaux célestes
    Un royaume coloré qui s’étale sur les nuées
    Un abri pour se cacher dans la tristesse.

    La nuit étale son chapelet ténébreux d’écume
    Tel un pli d’océan au flux lentement évaporé
    Le peuple incandescent dans la sourde brume
    Sur l’autre rive me conte ses lourds secrets.

    Je viens m’ancrer sur le vitrail de la lune captive
    Sur l’horizon rectiligne, je cours vers son histoire
    Pour oublier que de ma nuit, je suis craintive
    Pour me perdre dans l’intemporel, loin du cauchemar.

    Quand je reviendrai de mon parcours nébuleux
    Avec l’encre qui rougit les veines de mon stylo
    J’écrirai sur le jour nouveau des mots bleus
    Un chant d’amour pour celui que j’aime trop.

    Je saluerai le soleil levant à l’est de mon regard
    Fenêtre ouverte sur le bruissement du matin
    Je partirai avec pour seul bagage, un nouvel espoir
    Celui de le rencontrer au hasard de mes chemins.

     

    Lili – Octobre 2015

    Nébulosité

     

    Nébulosité


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